I'm about to freak, Common' Rescue me ; Nate ENDED

Lorsque Liane mit au monde le petit garçon qui fut, pendant neuf longs mots, encrée en elle, les deux heureux parents n’avaient toujours pas trouvé de nom à leur progéniture. Ils n’étaient jamais d’accord. L’un voulait un nom court et brut alors que l’autre souhaitait un nom plus long mais doux. Et le jeu avait duré neuf mois, résultat, le bébé aux creux des bras, il fallait rapidement trouver un prénom. Le père appréciait Nathaniel. C’était à la fois long et brut. Mais la mère n’était pas d’accord. Elle proposa Ezra. Ce qui ne plut pas vraiment non plus au jeune père. Alors, d’un accord commun, ils tombèrent sur Sacha. Et tout deux furent satisfait de leur choix. Le deuxième prénom était évident, il s’agissait du prénom du père de Maxi. Nathael. Et lorsqu’enfin ils furent débarrassés de la tâche du prénom, les deux parents profitèrent de leur poupon. Il était beau. À l’image de ses parents, de jolis cheveux châtains, enfin cela était encore à l’état de duvet et deux perles bleus en guise de prunelles. Un mélange parfait de son père et sa mère.

Après la naissance, tout s’enchaîna rapidement. Maxi était souvent appelé à l’hôpital et Liane s’occupait de leur petit garçon. Mais les week-ends était uniquement familiale. Le jeune père profitant pleinement de Nate qu’il avait aimé dès sa création. Tout c’était enchainé, mais tout d’une vie banale et sans rebondissements. Cela avait toujours été trop calme chez les Davenport et le bébé semblait aussi paisible que la maison pouvait l’être. Le bruit semblait bannit de cette maison. Pas un cri, pas un pleure. Le silence et le sifflement du vent entourait la petite famille. Mais rapidement le bébé devint grand. Et le petit Sacha ne fut plus un bébé mais une grand garçon qui voulait être considérée comme tel et qui détestait qu'on l'appelle Sacha. Il préférait décidément que tous l'appelles par son deuxième prénom : Nathael. Alors rapidement, Nathael devint le premier prénom du garçon et Sacha ne fut son nom que sur son certificat de naissance. Ses parents essayèrent de ne pas trop le couvrir mais Nate était leur premier et unique enfant, il était donc impensable qu’ils le laisse livrée à elle-même. D’autant plus que le garçon était le meilleur ami de son père. Ils ne se quittaient presque plus et le monsieur se rendait même au travail de Maxi. Il aimait ça. Le sentiment d’unisson qui les liait.

Liane semblait même jalouse, mais elle aimait cela aussi, ce qui les liait. Cependant, elle ne voyait pas d’un très bon œil le fait que le petit garçon a pein âgé de six ou sept ans se rende à l’hôpital. Elle trouvait cela beaucoup trop brutal pour cet enfant que représentait sa Nate à ses yeux. Maxi n’était pas d’accord. Il disait que cela forgerait son caractère. Alors la femme écouta son mari et laissa faire. Elle ne le regretta pas. Pas tout de suite en tout cas. Jusqu’au jour elle est surprit un jeu de son enfant qui la fit déchanter.

NATE – « Mon cher Tony… Je suis au regret de vous annoncer que vous avez un cancer de la prostate ! »

La jeune mère était entrain de faire le ménage quand elle se stoppa net. Son fils avait fêté ses sept ans la vieille et un bordel monstre régnait dans la maisonnette. Un peu perdue dans son ménage elle ne prêtait pas attention à Nate qui jouait avec son cadeau préféré. Ses parents lui avaient offert un dinausaure qu’il avait nommée Tony. Personne ne savait pourquoi. Mais lorsqu’elle entendit « prostate », « cancer », son sang se figea. Une grimace remplaça son si joli sourire habituel. Comment son fils de sept ans pouvait-il parler ainsi ? Liane ne comprenait pas et elle ne supporterait pas d’entendre ça de sa bouche. Elle s’approcha alors de l’enfant qui tenait son Tony en main et lui offrit un petit sourire bienveillant.

LIANE – « Natie, chéri, où as-tu entendu ça ? »
NATE – « Quoi donc maman ? »
LIANE – « Tu sais bien… Cancer de la prostate. »
NATE – « Oh, ça. Ben à l’hôpital, l’autre jour. Papa à dit ça à un monsieur. Il était tout gris et tout maigre, il faisait peur à regarder. »
LIANE – « Natie mon ange, je ne veux plus que tu dises ça. D’accord ? Papa a eu tort de faire ça devant toi. Mais jamais plus tu ne dois parler comme ça. Tu m’as compris ? »
NATE – « Mais pourquoi ? Tu sais, Tony en a un. De cancer à la prostate. »
LIANE – « Tony ne peut pas avoir de cancer mon ange. Tony est un … Dinnosaure. Il n’a pas de prostate, tu sais. Il n’a rien. Il est en bonne santé. Comme toi, comme moi. Comme papa ! Il va bien. Pourquoi ne jouerais-tu pas avec lui à autre chose ? »
NATE – « Non. J’aime jouer au docteur ! Je veux aller à l’hôpital avec papa ! »
LIANE – « Cela suffit Nate ! File dans ta chambre. Et donne-moi ce Tony. Allez, au lit, méchant garçon. Tu verras quand ton père reviendra ! »

Liane c’était énervée bien trop vite sur son fils. Mais elle ne supportait pas d’entendre ses mots dans une bouche si pure. Ses mots martelaient son cœur comme ses oreilles. Elle ne supportait plus d’entendre parler de cancer, de maladie et d’hôpital. Depuis qu’elle avait quitté son travail de médecin, elle n’aimait plus tout ce qui s’y rapprochait. De près comme de loin. Cela la touchait, la blessait même. Et c’est avec des cris qu’elle accueillit le retour de son mari ce soir là.

LIANE – « Bravo super papa ! Quelle belle vie offres-tu à notre fils. »
MAXI – « Un plaisir de rentrer chez soi… »
LIANE – « Tu oses plaisanter ?! J’aurais honte à te place. C’est vil ce que tu as fais. »
MAXI – « Vil ? Je peux savoir de quoi tu parle ? »
LIANE – « Trouves tu normal qu’un gamin de sept ans dise à son dinausaure qu’il a le cancer de la prostate ? Et ça pourquoi ? Parce que son père à oser annoncer une chose pareil devant lui. Alors qu’il était horrifié. La seule fois où tu ne le laisse pas à l’infirmière, c’est pour annoncer une mort prochaine ? Tu es cruel ! »

Tellement la colère la hantait, Liane ne vit pas que son fils avait quitté sa chambre et écoutait leur conversation d’un air heurté.

NATE – « Tony va mourir ? »
LIANE – « Non mon ange ! Tony n’a pas le cancer. »
MAXI – « Bien sûr que non, Tony ne va pas mourir. Tu veux que papa l’examine ? »
LIANE – « Mais bien sûr ! Faisons semblant ! Nate, arrête un peu. Tony n’est pas malade. Il respire la santé. Tu ne le vois pas ? »
NATE – « Papa ? Il va mourir le monsieur tout gris et maigre ? Je ne veux pas. Non papa ! Il ne peut pas mourir. Je t’en supplie, papa, aide-le ! »
LIANE – « … »
MAXI – « Je te promets de tout faire pour le soigner. Tu me crois, pas vrai, Nate ? »
NATE – « Oui papa. Je te fais confiance. Tu sauveras Tony aussi..? Quand il sera malade ? »
MAXI – « Promis. Allez fais moi câlin et file te coucher. »
NATE – « Je t’aime papa. »
MAXI – « Moi aussi. De tout mon être. Et pour toujours. Je t’aime. »

La mère semblait être de trop face à ce qui les liait. Mais elle ne pouvait qu’apprécier devoir son mari aussi dévoué à leur unique enfant. Mais depuis ce jour là, celui ou Tony eu un cancer de la prostate, le petit Nate n’arrêta pas de trouver toutes les maladies possibles et imaginable à son dinnausore. Un jour il avait la lèpre, un autre la méningite et parfois, cela passait simplement par un petit rhum des foins. Liane abandonna l’idée de punir son fils à chaque fois qu’un terme médical sortait de sa bouche. Parce que dès que son père lui avait fait la promesse de soigner le monsieur au cancer, le petit garçon avait voulu faire comme son père. Devenir médecin et sauver des vies. Sauf que Maxi ne put guérir le monsieur cancéreux, et Nate ne lui adressa pas la parole durant plusieurs semaines. Pendant pratiquement une année en fait. Il n’avait pas supporté d’apprendre que son père n’était pas dieu. Chaque vie comptait pour lui, mais visiblement personne n’était capable de toutes les préservées.